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Notre podcast Business Positif a accueilli Noël BAUZA, fondateur de Zei, plateforme accélératrice d’impact pour citoyens responsables et entreprises engagées.
[RETRANSCRIPTION] Dans cet épisode nous parlons de :
- Faire gagner des parts de marché aux entreprises qui s’engagent dans l’impact
- Créer des indicateurs de mesure précis et spécifiques
- Stratégie de communication : Une image fun et sympa
- L’entrepreneuriat à impact : une nécessité
Melody SCHMAUS : Bonjour Noël! Tu es le fondateur de Zei.
Je vous ai rencontré, il y a quelques années, au salon Produrable (voir Ep.10 avec Cécile Colonna d’Istria la fondatrice du salon Produrable) . J’avais beaucoup aimé votre approche et, en vous ayant suivi de loin depuis quelques temps, je vois toute une évolution et j’entends beaucoup parlé de vous !
Je te propose pour commencer de me raconter ce qu’est Zei, avec tes mots à toi.
Noël Bauza : Zei est une start up digitale au service de l’impact et de la RSE.
Une plateforme qui, d’un coté, permet d’accompagner l’ensemble des entreprises dans leur démarche RSE. Elle permet d’enlever les freins à l’action et permet de communiquer la démarche et de la valoriser. De cette façon, il y a un véritable retour pour les entreprises engagées.
De l’autre côté, on permet aux consommateurs, aux acheteurs, aux talents, aux investisseurs de comprendre et de comparer pour mieux diriger leurs achats et/ou travailler dans une entreprise qui a du sens. Nous voulons faire en sorte qu’une entreprise qui s’engage gagne des parts de marché, de la compétitivité et des talents. Nous voulons qu’elle motive ses équipes pour devenir plus compétitive et donc jouer sur les mécanismes du marché pour accélérer l’impact dans l’entreprise et faire en sorte que, dans 10 ans, celles qui ne s’engagent pas perdent leurs talents et parts de marché, au profit de celles qui s’engagent.
M.S. : Du coup, est-ce que tu peux me raconter comment l’idée est venu ? Tu es le seul fondateur ? Comment avez-vous lancer ça ?
N.B : On a réussi à démocratiser l’accompagnement des entreprises sur la RSE avec une solution qui est 100% gratuite.
Je suis passionné depuis longtemps par les sciences, en général, et quand on creuse, on se rend compte très vite à quel point ça va être compliqué, à cause de l’Homme. Principalement au sujet du climat, mais aussi sur les ressources. On ne peut pas continuer comme ça. Il faut vite réagir, sauver ce qui peut l’être.
Il y a 250 millions d’années, un réchauffement climatique qui était beaucoup plus lent qu’aujourd’hui a entraîné un effet boule de neige qui a détruit 87% de la vie marine et 85% de la vie terrestre. Aujourd’hui, on va de 100 à 1000 fois plus vite avec l’activité humaine.
Quand j’étais encore en école de commerce, j’ai commencé à me dire qu’il fallait que je fasse ma part. Je voulais travailler dans une entreprise qui a du sens. Ce qui manquait ce n’était pas les solutions mais la demande. C’est bien de lancer un nouveau produit super durable mais si personne ne l’achète, ça ne va pas marcher. L’offre et la demande sont interconnectées dans le système économique.
En creusant un peu, j’ai essayé de faire une hypothèse et de voir si ça fonctionnait.
J’étais encore étudiant. J’ai bossé pendant 3 ans pour essayer de définir les premières hypothèses. Je n’avais aucune compétence en développement. Je n’avais que 6 000 euros en poche, de quoi payer un développeur un mois, donc je n’allais pas aller loin. Un concours m’a permis de gagner le prix RSE, d’avoir une petite dotation de 3 000€ et, surtout, un accompagnement de 6 mois de Marseille Innovation qui est un incubateur.
Ensuite, par chance, les premiers associés sont arrivés rapidement. Notre directrice artistique, Laure Brats, a rejoint l’aventure. On a pris nos premiers développeurs en stage. Puis, les stagiaires se sont transformés en associés. Entre 2015 et 2016, nous avions une petite équipe assez complète. Certains ont investis un peu d’argent pour compléter. Ça a démarré très lentement. Fin 2016 nous étions 6 associés.
Aujourd’hui nous sommes 15, entre Paris et Marseille, et à peu près la moitié de l’équipe est associée.
Ma première hypothèse, qui était complètement fausse, était que si les gens n’agissent pas c’est parce que l’humain n’est pas codé pour. Les humains sont programmés pour réagir à l’intérêt qui est immédiat et personnel. La récompense, la reconnaissance sociale…
Le problème environnemental est un problème de long terme et impersonnel. Nos outils biologiques (le stress, la dopamine) ne sont pas adaptés pour réagir face à ça.
Je me suis dit « et si on jouait sur la récompense, et la reconnaissance sociale » pour essayer de rendre l’écologie émotionnelle.
On a donc voulu créer un réseau social où chaque don, participation à des collectes de déchets, achat chez des partenaires étaient récompensés.
On ne saura jamais si la théorie était bonne mais on s’est rendu compte que ce n’était pas faisable parce qu’il fallait une armée de développeurs et de commerciaux pour la maintenance du système et pour trouver des récompenses. On n’arrivait pas à passer à la vitesse supérieur.
Depuis le début, l’idée de créer une plateforme dédiée qui financerait le système était là. Mais il y avait tellement de développement sur le grand public qu’on ne pouvait pas se poser sur la partie entreprise.
Puis, on s’est rendu compte, entre 2015 et 2016, que les gens n’avaient pas besoin d’avoir une incitation émotionnelle à faire de l’écologie. Ils étaient déjà suffisamment conscients des problèmes et de l’urgence pour commencer à transformer leurs achats et travailler pour des entreprises qui ont du sens.
80% des français ont déjà transformé leur consommation en prenant en compte l’impact environnemental. 2 millenials sur 3 refusent de travailler pour une entreprise qui n’a pas un impact positif.
La volonté était là, c’est autre chose qui bloquait.
Les consommateurs, les acheteurs, les talents n’ont pas d’outils pour comprendre et comparer les entreprises. Ils n’ont pas l’information nécessaire pour faire les meilleurs choix et encourager l’entreprise qui s’engage, encourager leurs solutions et entraîner un cercle vertueux. Quand on a pris conscience de ça, on a décidé de développer l’offre pour accompagner les entreprises et pour avoir des données à communiquer.
M.S. : Et cette prise de conscience a eu lieu quand ?
N.B. : Entre 2017 et 2018, on a commencé à réfléchir et à retravailler le business model. Puis, on a fait une levée de fond de 700 000 € pour financer cette transition. Il fallait que les entreprises viennent sur la plateforme mettre des données pour qu’elle fonctionne.
Yuka, par exemple, utilise des données européennes. Pour nous ce n’était pas possible, la RSE n’est pas normalisée, il n’y a pas de bases.
La question était donc : Comment résoudre les freins à l’action des entreprises pour que le monde change ? Comment créer un modèle financier qui fonctionne ? Comment les inciter à venir mettre des données, pour ensuite les mettre à disposition des consommateurs ?
La conclusion de notre travail, c’est, qu’aujourd’hui, les entreprises sont toutes conscientes qu’elles doivent faire de la RSE et de l’impact parce que les consommateurs, les salariés, les investisseurs sont en train de changer.
Le problème c’est qu’elles ne savent pas quoi faire.
Dans le textile, les enjeux RSE et l’impact, n’ont rien à voir avec les cosmétiques ou la banque… A chaque fois, ce sont des enjeux, des critères et des pondérations qui n’ont rien à voir.
Faire appel à un cabinet de conseil, c’est de l’ordre de 1 000€/jour, pendant des mois. Donc, un outil plutôt à destination des grandes entreprises.
Du coup, 95% des entreprises, malgré une bonne volonté, ne peuvent pas se lancer parce qu’elles ne savent pas quoi faire. Elles vont commencer par les gobelets en plastiques mais elle ne vont jamais remettre en question leur modèle.
M.S. : Sur la plateforme, le travail est prémâché en fonction des différentes activités. Les critères sur lesquels on va pouvoir évoluer sont vraiment dédiés au secteur. Concrètement, comment avez-vous fait pour réussir à définir ces grandes lignes ? Avez-vous travaillé main dans la main avec certaines entreprises ? Avez-vous fait des études ?
N. B. : C’est en évolution constante.
Pour le premier frein du « je ne sais pas quoi faire », nous avons développé et inventé une « approche matricielle », un algorithme qui est capable de regrouper chaque entreprise en fonction de 200 secteurs d’activité, 300 caractéristiques et 10 tailles d’entreprise. Ensuite, on va recouper ces données avec plus de 1 200 critères RSE et impact.
Ce n’est pas aussi précis qu’un cabinet de conseil mais c’est tout de même très avancé et c’est gratuit pour la version environnemental.
Nous la complétons au fur et à mesure, secteur par secteur. Par exemple, dès qu’il y a des bureaux, il faut des sites de collectes de déchet. Avec les packagings, on a des critères sur les emballages. Quand je suis VTC, les critères clés sont les transports bas carbone.
Nous étudions les études scientifiques sur le sujet. Par exemple, qu’est-ce qu’un textile durable ? Le seconde main ? La fabrication en matière durable ?
Ces études se basent sur la littérature scientifique existante. De cette façon nous consolidons des indicateurs très précis et spécifiques qui permettent concrètement et quantitativement de comprendre les enjeux et les solutions pour y répondre.
Au delà de ça, il y a deux autres freins. La progression et la communication.
Une fois les enjeux connus, comment progresser ? Quels sont les innovations qui vont pouvoir m’aider ? Et une fois que j’ai mis du temps et de l’argent dans ma démarche, comment le communiquer ?
Il ya des labels RSE qui marche bien, comme le label B-Corp, mais ils sont plutôt destinés à des entreprises dont l’impact est dans l’ADN. De plus, le label B-Corp est très sélectif.
Une entreprises qui s’engage ne sait pas comment le valoriser. Du coup, elle n’a pas de retour sur investissement encourageant. Et sans cet encouragement, malheureusement, la RSE est un limitée dans les ressources qu’on peut lui allouer.
Chez Zei, nous avons un catalogue d’une centaine de prestataires et d’innovations qui vont aider l’entreprise à progresser en fonction des différents KPI et différents enjeux. De plus, on peut partager le profil, sur lequel on voit la progression et les objectifs fixés sur chacun des critères.
Nous avons la version gratuite sur l’environnement, mais nous avons aussi des scores sociaux et de gouvernance pour aller plus loin.
Nous sommes aussi en pleine campagne d’intégration sur des sites de recrutement pour que les scores d’impact soit placés à coté d’une offre d’emploi.
Et, dernier détail, côté grand public, on a mis en place des classements qui permettent d’aller voir ce que font les entreprises de chaque secteur. Il y aura bientôt un moteur de recherche qui permettra de voir si telle entreprise est transparente. Si ce n’est pas le cas, les entreprises transparentes du secteurs apparaitront.
Si on arrive à jouer sur ce cercle vertueux, naturellement, les entreprises engagées vont gagner des parts de marché et ça forcera celles qui ne le sont pas à se lancer.
M.S. : Comment avez-vous trouvé vos premiers clients ? Leur retour vous ont-ils servi à améliorer la plateforme ? Et, aujourd’hui, comment allez-vous chercher vos clients ?
N.B. : Il y a 3 ans, nous avions un visiteur par mois. Heureusement, nous avons la chance d’être dans un domaine, l’impact et la RSE, où il y a beaucoup d’entraide. Les premières entreprises sur Zei étaient des entreprises à impact. On voulait des champions qui montrent l’exemple. Ils étaient dans une démarche de co-construction et, très vite, le bouche à oreille s’est mis en place et de nouvelles entreprises sont venues à nous. Aujourd’hui, nous avons tout type d’entreprises.
Nous avons de la chance de nous être entouré de leaders d’opinion et, aujourd’hui, ça tourne tout seul.
La communication honnête et transparente est assez rare en terme d’environnement, de social et de RSE. Il y a beaucoup de greenwashing.
Le but est de faire entrer ses entreprises dans une démarche de progrès continue. Sans forcément les juger ou les punir.
M.S. : Avez-vous une stratégie qui a fonctionné pour vous ? Des stratégies de communication qui ont marché ?
N.B. : Il y a eu deux leviers. Le premier levier, c’est notre image un peu fun et sympa tout en restant sur du contenu qualitatif pour parler d’écologie. Ca a plu.
On a créé, de cette façon, une communauté d’acteur, qui nous suivent et nous aident. Cette communauté nous permet d’avoir des reachs toutes les semaines sur les réseaux sociaux sans dépenser un seul centime. Notre image donne envie aux gens de s’investir dans le projet, de nous suivre et ça a été clé pour le deuxième pilier. Les entreprises publient leur profil et font rayonner leurs engagements, et Zei par la même occasion.
M.S. : Vous avez aussi des personnes qui relancent, appellent, rappellent. Elles vous expliquent comment faire, vous demandent où vous en êtes… ça fait aussi parti de votre organisation d’avoir des personnes dédiées à ces relances-là.
N.B. : Oui, effectivement. Nous avons ajouté une page « communiqué » où il y a tous les outils, les visuels, les bonnes pratiques à mettre en place pour communiquer le profil.
On essaie de rendre les gens autonomes. Plus on pourra automatiser des process, plus on pourra accompagner l’entreprise et plus on pourra avoir d’impact au niveau macro.
Le but est de passer de 2 200 entreprises à des millions en France et des dizaines de millions à l’étranger.
Nous avons un business model et une matrice assez unique.
Notre plateforme de pilotage RSE est, aussi, un référentiel adapté. On est capable de rendre gratuit la communication tout en se rémunérant sur le pilotage.
Notre modèle mixte, basé sur une technologie unique au monde, nous permet d’aller très vite.
M.S. : Comment mesurez-vous votre propre impact ? Est-ce que Zei est sur Zei ?
N.B.: Oui, nous sommes 6ème sur 251 dans les applications du digital. Nous sommes pas mal sur le social et la gouvernance, avec beaucoup de parité mais nous ne sommes qu’à 57% sur l’environnement. Il nous reste beaucoup de progrès à faire. Le but c’est d’être premier !
Claire Bodard notre COO est en charge de la RSE et Sokhna Assiètou Sy Dia l’a rejoint, en stage, pour l’aider.
M.S. : Des échecs depuis le lancement de Zei ?
N.B. : Comme nous avons une approche test, il y a des échecs toutes les semaines. L’histoire de Zei c’est un peu l’histoire de toutes les start-up. C’est un enchaînement d’échec et d’un peu de succès. Et si, suffisamment de succès compensent les échecs et que l’équipe reste motivée, tu arrives à t’en sortir.
Le plus gros échecs ça a été sur la partie grand public. Je pensais pouvoir me rémunérer en faisant de l’apport d’affaire sur les entreprises qui proposent des solutions mais c’était trop variable et dur à traquer et on a du basculer sur un modèle d’abonnement.
M.S. : Quand tu étais dans ses questionnements, y a-t-il eu des moments où tu avais envie de laisser tomber ?
N.B. : Moi, je mets tous sur la table pour Zei. Soit je fais ça, soit j’achète un bunker. Je ne vois pas comment on pourrait s’en sortir. Si on n’est pas des milliers d’entrepreneurs à se battre, je ne vois pas d’autres alternatives. Même si nous sommes 20 à nous lancer sur le même modèle, si un seul réussit, c’est ce qui compte.
Je pense sincèrement que la différence entre les entreprises qui réussissent et celles qui échouent, c’est que celles qui réussissent continue à tout donner jusqu’au dernier moment. Même si tu es dans le rouge, tu n’es jamais à l’abri d’avoir de la chance. Une start up, c’est 90% de chance. Trouver les bonnes personnes, les bons investisseurs… ce n’est pas que du travail, c’est aussi de la chance et j’en ai eu beaucoup.
Après, je suis quelqu’un de très stressé, mais quand il n’y a pas le choix, il faut y aller.
M.S.: Peux-tu me parler des défis à venir pour Zei ?
N.B. : On a lancé le modèle commercial il y a peu et pour l’instant nous ne sommes pas rentables. Un des gros défis sera d’atteindre le point d’équilibre.
Le deuxième défi, à moyen terme, sera de passer d’une entreprise française, qui a eu la chance de bien se développer et d’être connue au niveau national, à un positionnement international. Notre impact sera marginal si on n’accompagne que les entreprises françaises mais peut être titanesque si on se positionne mondialement. Ce sera un des gros défis de Zei d’ici 2025. Beaucoup de pays sont sensibles à l’impact : Les USA, le Canada, les pays d’Europe… Le développement international c’est quitte ou double, donc c’est un gros défi.
Le dernier défi est plutôt personnel. Je ne suis pas certain qu’on le fera ou qu’on y arrivera, et ce n’est pas indispensable au succès de Zei. Je pense que l’approche qu’on a de faire connaître l’entreprise au consommateur, il y a le même besoin du coté des pouvoirs publics pour accompagner les élus à comprendre et à mesurer où ils en sont et montrer ce qu’ils font pour que ça progresse pendant leur mandat. De cette façon, nous pourrons aider les électeurs à comprendre et à comparer les programmes électoraux pour mieux choisir ceux qui vont vraiment agir.
M.S. : Un conseil à nous donner ?
N.B. : Pour intégrer au mieux l’impact et la RSE dans son business, il faut réfléchir à comment faire pour que le cœur de métier soit à impact positif. Si je vends des produits, en proposant ces même produits à la location, on peut avoir un business model tout aussi sympa. Il faut réfléchir à comment transformer son modèle.
Il y a des réponses pour tous les secteurs. On parle beaucoup d’impact et de RSE, mais on est encore très loin de la norme. Souvenez-vous que quelque soit le niveau de maturité actuel, vous pouvez vous lancer.
M.S. : As-tu une musique ou un film qui illustre ta vision de cette question, de l’impact et du business positif ?
N.B. : Ce qui me vient c’est Seul sur Mars de Ridley Scott. Il n’y a pas vraiment de lien avec l’environnement mais c’est une ode à la démarche scientifique. Quand on se lance dans un projet à impact positif, on invente son métier. On est sur une même planète, on ne sait pas ce qui se passe et on essaie de créer son modèle. Le meilleur moyen d’y arriver, c’est de tester.
Dans l’entrepreneuriat à impact, le quotidien c’est de tomber sur des problèmes et d’essayer de les résoudre. Je trouve que ce film reprend bien ça.
M.S. : As tu une personne à me recommander pour le podcast ?
N.B. : Jean-Gabriel Levon qui est un des co-fondateurs de Ynsect. C’est un fanatique de l’impact, super intelligent. Ynsect est une entreprises qui utilisent des insectes à destination de l’élevage pour remplacer la viande. L’insecte étant moins polluant en terme de co2, d’eau et d’espace occupé. Ils ont un succès assez dingue et peut apporter beaucoup sur toutes ces questions.
M.S. : Merci beaucoup pour cet échange et toutes ses explication sur Zei. A bientôt !
N.B. : A bientôt !